- 14 avril 2017
René Jacobs, RIAS Kammerchor, Akademie für Alte Musik Berlin
Johann Sebastian Bach, Passion selon saint Matthieu
Philharmonie de Paris
Julien a raison. Elle était très humaine, cette Passion selon saint Matthieu, interprétée avec beaucoup de douceur, de simplicité, de talent - presque d'allégresse - par René Jacobs "et sa troupe". Humaine. Et c'est ainsi que nous les regardons dorénavant, ces choses du sacré : avec des yeux d'hommes et de femmes. Ni dieu ni maitre !
Merci donc à la Philharmonie de Paris de ne pas avoir eu la même idée que la saison dernière, une énorme croix en guise de décor. Superflue, dans un lieu public par conséquent laïc. Saugrenue même. Si, si ! Imagine-t-on un décor de bateau lorsque Shéhérazade est jouée ? Ou alors, mettons des danseuses les soirs de Boléro, le S de Superman quand est donnée la Symphonie fantastique, et qu'on se lâche un bon coup les soirs du Kindertotenlieder - vraiment, allons-y !
DK, le 17 avril 2017
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