- 10 septembre 2017
Metallica
Palais Omnisport de Paris Bercy (Accorhotels Arena)
C'est sûr, ça change de Bruckner... Bien plus mélodieux !
Je l'avoue. La seule chose dont j'étais sûr en entrant dans la salle, c'est que j'étais sur le point d'assister au concert d'un groupe que tout mon entourage tient comme l'un des plus costauds sur scène. Metallica, groupe de heavy metal américain, fondé en 1981, dix albums, vendus en millions d'exemplaires, des fans partout dans le monde, du lourd. Metallica, un groupe avec deux lettres trop stylées à chaque bout de son nom. Metallica, un nom mythique dont la réputation n'a rien de galvaudée. Un show époustouflant, l'une des plus belles scénographies qu'il m'ait été donné de voir.
D'abord, une scène centrale... Wouah ! Je n'avais jamais assisté à un concert dans cette configuration, et c'est vrai que c'est incroyable. Sur le plan esthétique, surprenant et ravissant. Sur le plan de la symbolique, il y a une différence énorme avec les configurations habituelles qui est bien plus qu'un symbole. Les artistes, ici, ne sont plus dans leur coin, ils sont au milieu de leur public. Le partage de l'instant n'en est que plus fort - et la proximité physique que permet cette disposition y contribue pas mal. N'en déplaise à Max, il y a un petit coté stade de foot - la hola pour se chauffer avant le concert tombe presque sous le sens.
Au-dessus de la scène - grande mais pas disproportionnée -, des rangées de cubes lumineux qui forment deux carrés. Chacun de ces cubes s'illumine, tantôt de couleurs, tantôt d'images, monte et descend dans un mouvement harmonieux. C'est élégant, c'est hypnotique, c'est superbe. Il y a les lights partout, il y a les flammes, les feux de Bengale pour le final. Autre élément totalement délirant, des drones lumineux qui s'échappent depuis la scène, virevoltent tels des papillons au-dessus du groupe dans une savante chorégraphie, puis regagnent calmement leur loge... Magique !
Dans ce superbe décor, le va et vient énergique des gars de Metallica. D'un bout à l'autre de la scène - de la salle -, ils distillent riffs foudroyants et tempos endiablés. C'est furieux ! Il y en a pour tout le monde. Et tout le monde répond. Vraie osmose entre le groupe et son public (même si cela m'a moins impressionné que pour Iron Maiden). Ca chante, ça slame, ça pogote, ça déborde de vie dans un Bercy ultra bondé. Que c'est bon ! Superbe concert, merci messieurs.
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La veille, la Manchester Arena, rouvrait ses portes après trois mois et demi de silence. Pensées.
2 commentaires:
Ça débouche " les cages à miel bande de petits graisseux"!
Ça débouche " les cages à miel bande de petits graisseux"!
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