Gilbert Ponté, héraut du texte de Kleist, revêt ses habits de conteur à l'abri des vieilles pierres disjointes de la salle cabaret du théâtre de l'Essaïon, et déploie à bride abattue la parole tranchante de Kohlhaas, éleveur de chevaux devenu par l'arbitraire des hommes porte-étendard d'une révolte qui sourd de la terre et des cœurs, du sien et de tous ses compagnons de subversion. Mauvaise foi, trahison, manigance: l'homme révolté est confronté dans son honnêteté simple à ce que l'homme a de plus vil.
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