- 1er mars 2017
Maria João Pires, Quatuor Artemis
Wolfgang Amadeus Mozart, Sonates pour piano K 330, 332, 333 - Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes N° 3 - Robert Schumann, Quatuor à cordes N° 3
Philharmonie de Paris
Superbe soirée avec Maria João Pires, hier soir à la Philharmonie de Paris. Une grande dame, une immense artiste. D'abord, touchante de simplicité : elle arrive dans une tenue décontractée, elle salue le parterre ET l'arrière-scène, hop ! elle s'installe et se met à jouer aussitôt. Qu'importe s'il y a encore du bruit ou du mouvement dans la salle... cool quoi ! Ça change.
Et quand elle joue alors ! Précision incroyable, qui ne renie rien à la douceur, régal absolu. Trois sonates de Mozart, répertoire dont elle est spécialiste, œuvres très chantantes, qu'elle joue avec une belle énergie - sur un rythme assez rapide, me semble-t-il. La Sonate K 332 est vraiment chouette, avec des accents qui friseraient presque avec le jazz. Tout cela est simple, tout cela est beau. Le soixante-douzième printemps de Maria João est resplendissant, il fait souffler sur nous un vent de fraicheur dont on se rengorge.
Pour accompagner ce programme, le quatuor Artemis pour une œuvre de Beethoven, une autre de Schumann, on se demande encore ce qu'ils foutaient là. Apparemment plus inspirés par Schumann que par Beethoven. A peine, hein ?
DK, le 2 février 2017
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