- 16 novembre 2016
Philippe Jordan, Orchestre de l'Opéra national de Paris
Gustav Mahler, Symphonie N° 9
Philharmonie de Paris
La neuvième, monument crépusculaire, oscille entre murmure et démesure (avec ses 7 percussionnistes et trois cloches) en quatre mouvements, dont le second empli de moments "grotesques", le quatrième, véritable requiem où les cordes vont jusqu'à s'éteindre dans un indicible glissé des violoncelles et des violons, dans le silence de la Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, dans un long moment suspendu de tout l'orchestre, figé, à l'image de Philippe Jordan, véritable conducteur du corbillard de Mahler, dont cette œuvre ne sera jouée qu'après sa mort.
FB, le 16 novembre 2016
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