- 27 janvier 2018
Les Dissonances, David Grimal
Maurice Ravel, Pavane pour une infante défunte & Alborada del gracioso - Edouard Lalo, Symphonie espagnole - Claude Debussy, Iberia
Cité de la musique
La belle découverte du soir, ce ne fut pas la grâce de Les Dissonances, ensemble musical unique, et pas uniquement parce qu'il se passe de chef - quel bonheur, néanmoins. Ce ne fut pas non plus la virtuosité du coup d'archet de David Grimal, très chantant, plein de caractère, de délicatesse aussi. Non, cette belle découverte, ce fut la Symphonie espagnole de Edouard Lalo - étrangement intitulée, car cette oeuvre ressemble davantage à un long concerto pour violon qu'à une symphonie.
Après une Pavane manquant d'un brin de majestueux, voilà le moment du régal. De superbes harmonies, une savante alternance de moments enjoués, très symphoniques, et d'autres plus mélancoliques, hispanisants. Le charme opère tout au long, jusqu'au (bouquet) final, ce Rondo, moment sublime où la virtuosité du violoniste éclate devant nous. Fabuleux ! David Grimal nous enchante, nous transporte, nous élève vers des champs de grâce merveilleux.
Sur sa lancée, il nous délivre un rappel d'une émotion rare, le premier mouvement, intitulé L'Aurore de la Sonate N° 5 de Ysaye.
Conséquence de cette claque totale, je fus bien incapable de suivre quoique ce soit pendant la deuxième partie du concert. Navré Maurice, navré Claude - il me faudra absolument réécouter cette Iberia.
DK, le 5 février 2018
Merci à l'ensemble Les Dissonances.
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