- 24 janvier 2018
Piotr Anderszewki, Jonathan Nott, Orchestre de Paris
Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano N° 1 - Franz Schubert, Symphonie N° 9
Philharmonie de Paris
Un concert comme un bon vieux repas de famille. Dans le rôle du plat bien traditionnel - mettons, un pot-au-feu -, un concerto de Ludwig et la Grande symphonie de Schubert. Dans le rôle du cousin sympa mais un peu lourd... sympa, hein ?.. mais un peu lourd... l'Orchestre de Paris. Dans le rôle des "nouvelles têtes", trop discrets pour qu'on en sache bien plus à leur sujet en repartant, Piotr Anderszewski au piano et Jonathan Nott à la baguette. Dans le rôle du lieu qu'il est toujours bon de retrouver, la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris. Soirée sympa, tu ressors content, m'enfin c'était pas non plus l'éclate, quoi.
Le concerto ? Interprétation de qualité, malgré de vraies carences en termes de grâce dans le toucher du pianiste - qui en est pourtant capable, comme son brillant bis (Leos Janacek, Sur un sentier recouvert - livre II) l'a prouvé. La symphonie ? Rythmée mais manquant cruellement d'énergie. Le souvenir de la superbe interprétation donnée par le Gewandhaus et le maestro Blomstedt il y a quelques semaines était encore trop vif dans ma mémoire pour que l'Orchestre de Paris ne souffre de la concurrence. Toujours un peu pareil avec ce dernier : plutôt convaincant dans les moments énergiques, beaucoup moins dans les moments plus calme, et au final bien du mal à maintenir une unité tout au long de l'oeuvre.
Pas la folie, c'est clair, mais une chouette soirée tout de même.
DK, le 30 janvier 2018