- 26 mai 2016
Murray Perahia - Academy of Saint Martin in the Fields
Mendelssohn,
Symphonie No 13 - Mozart,
Concerto No 9 Jeunehomme - Schumann,
Symphonie No 2
Philharmonie de Paris
Déception. Julien m'avait prévenu, mais je ne voulais pas accorder de crédit à son propos. Murray Perahia, au piano, ce n'est plus ce que c'était. Quelques pains plus ou moins ennuyeux un peu partout pendant son concerto (le plus gênant à l'entame du final du 3ème mouvement). Du coup, cette impression de marcher sur un fil, prêt à se rattraper pendant les déséquilibres, l'émotion en pâtit. Et pourquoi jouer si vite, si forte, les parties pour piano dans le moment lent du 3ème mouvement ? Je n'ai pas bien compris. M'enfin, je dois être totalement à côté de la plaque, puisque le public l'a applaudi à tout rompre. Probablement le même public que celui qui avait applaudi Gil Shaham à la fin du premier mouvement de son concerto de Brahms en février dernier ! (sic) (quel désastre c'était !)
En revanche, rien à redire quant aux symphonies, celle de Mendelssohn (aux consonances très baroques), parfaitement interprétée, et sans chef... Hourra ! (lancée par le premier violon, tout comme David Grimal procède avec le collectif Dissonances), et surtout celle de Schumann... Merveilleuse interprétation, où l'on retrouve toute la délicatesse de Perahia, qui a troqué le piano pour la baguette, et cela sans une vraie dose de caractère. L’œuvre l'exige. Vraiment, cette 2ème symphonie de Schumann est un ravissement pour qui demande à la musique ce qu'il y a de plus sombre dans ce qu'elle a de plus lumineux. Si c'est votre cas, elle mérite que vous l'écoutiez.
Bref, Murray Perahia, si vous me lisez, on a rendez-vous en février prochain au Barbican vous et moi, you see ? Donc là, vu le programme, ça peut, je dis bien, ça peut partir au clash entre vous et moi. Et c'est avec un profond respect et un brin d'affection que je préfère vous prévenir. Je serai avec ma soeur, je l'aime, je veux le top du top pour elle, ok ? On s'est capté ? [Smiley Clin d'oeil complice mais sans effusion] Ca maaaaaarche ! Bises !
PS : Premier post du blog, tous ne seront pas aussi bavards. Ce sont trois oeuvres que je connaissais un peu avant de les écouter ce soir, un recul qui aide à être disert.
DK, 27 mai 2016